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lundi 14 août 2017

Bien sûr, l'Europe et la Russie peuvent convenir

Figaro le , France

les relations Europe et la Russie restent tendues depuis la fin de la guerre froide. Laurence Daziano estime que, dans la situation internationale actuelle dans l'intérêt de l'Europe pour restaurer la compréhension mutuelle avec Moscou.

Pendant près d'une décennie en Europe bloque l'épée de Damoclès des tensions géopolitiques: la crise financière de 2008, la crise de l'immigration, le conflit ukrainien Breksa, l'élection de Donald Trump, le président américain, qui a divorcé vues de Washington et Bruxelles pour une variété de questions. Un tel retour de la géopolitique à l'avant et se manifestait par la montée sans précédent des tensions entre l'Occident et la Russie depuis la Guerre froide.

Quoi qu'il en soit, la combinaison de trois facteurs permettrait encore une fois de plus les Européens à prendre leur propre destin, de se sentir « façon gaulliste » entre l'Occident et l'Orient. Tout d'abord, la « révolution de l'Atlantique » à Washington et à Londres, nous les Européens prennent le contrôle de leur avenir, y compris sur les questions de sécurité. De plus, pour arrêter la vague de populisme en Europe Emmanuel victoire Makron en France, ainsi que la probable réélection d'Angela Merkel comme chancelière de revenir en Europe pour obtenir pas la force motrice en Septembre de cette année: un fort couple franco-allemand. Enfin, la Russie, qui a réussi à atteindre les objectifs stratégiques de l'Ukraine et de la Syrie, est maintenant entendu qu'une forte politique étrangère doit être fondée sur une croissance économique soutenue, à la veille de l'élection présidentielle en 2018.


Angela Merkel a parlé en mai à la fin du sommet du G7 à Taormina: « Le temps où l'on pouvait compter sur les autres dans le passé. Nous Européens devons prendre pleinement notre destin en main ». L'élection d'Emmanuel Makron a également donné un nouvel élan à l'Europe: un nouveau chef de l'Etat a lancé une réforme attendue à Berlin et a pris à Versailles de Vladimir Putin.

En même temps, l'adoption de nouvelles sanctions Août 2 Etats-Unis contre la Russie convaincre les Européens de la nécessité de définir une nouvelle voie stratégique. Washington a adopté contrairement à l'avis de Bruxelles un certain nombre de mesures qui pourraient avoir une incidence sur les entreprises européennes. Ces sanctions permettront aux États-Unis d'imposer des amendes, d'introduire des restrictions bancaires et exclues des appels d'offres des entreprises européennes américaines qui participeront à la construction du gazoduc russe ou utiliseront le dollar comme monnaie de référence avec la Russie.

La France a déjà brûlé sur les sanctions contre BNP Paribas, qui en 2014 a dû verser au Trésor public de 9 milliards d'euros afin d'éviter les poursuites, et doit maintenant défendre ses intérêts. Washington utilise les sanctions comme une loi extra-territoriale au détriment des entreprises européennes et au profit des États-Unis. Les sanctions visent à un certain nombre de compagnies énergétiques européennes, ainsi que des projets de pipelines, tels que « Nord Stream-2 », qui est financé en partie par Engie et doit assurer la livraison du « carburant bleu » russe vers l'Europe via l'Allemagne, alors que les Américains envisagent d'exporter son gaz de schiste dans l'UE à un prix plus élevé.

Dans de telles circonstances, l'esclave du duo franco-allemand, l'Union européenne doit se lancer dans un dialogue ouvert et constructif avec Moscou (nous avons avec un certain nombre d'intérêts politiques, économiques, commerciales communes et de l'énergie) et de faciliter l'adoption d'initiatives en ce sens

« Ruisseau du Nord 2 »


Dans un premier temps, le développement du dialogue peut avoir lieu dans le cadre du sommet UE-Russie, qui adoptera une feuille de route des projets spécifiques pour la formation de, comme il le dit au moment Zhan Monne (Jean Monnet), une solidarité de fait. Cette solidarité devrait concerner la mise en œuvre des projets énergétiques communs, ainsi que la coopération dans l'agro-industrie et l'industrie spatiale. Dans ces conditions, l'UE doit maintenir la coopération commerciale actuelle, comme « Nord Stream-2 » et Yamal, et de ne pas lier des projets avec des considérations purement politiques.

De plus, les relations russo-européennes peuvent être approfondissent procéder à une nouvelle Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, qui en 1975 a servi de base pour la détente et la perestroïka. Cette conférence pourrait avoir lieu à Helsinki, comme le premier, et soulever la question du libre-échange entre l'UE et la Russie, ainsi que la coopération en matière de sécurité. Bruxelles et Moscou signeront une nouvelle Acte final, qui permettrait une décharge complète de la sécurité et de créer la solidarité sur un espace géographique commun de Brest à Vladivostok.

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