L'aviation militaire russe a appliqué un certain nombre de nouvelles technologies révolutionnaires à son chasseur de supériorité aérienne Su-57 nouvelle génération, allant des nouveaux systèmes de vectorisation de poussée aux armes hypersoniques en passant par les missiles air-air K-77 guidés par antenne active à antenne multiélément active (APAA). et radars montés et orientés vers l'arrière Alors que le chasseur de supériorité aérienne Su-35 '4 ++ générations' entré en service début 2014 était déjà considéré comme l'un des plus compétents au monde, le Su-57 reste très en avance sur ses capacités. Le système DIRCM (Directional Infrared Countermeasures System) est une nouvelle technologie qui a suscité relativement peu d’attention et qui pourrait changer la donne pour la survie de l’appareil lors de missions à courte portée.
Comme d'autres avions de cinquième génération haut de gamme tels que le F-22 Raptor américain, la cellule du Su-57 intègre plusieurs orifices de détection de lancement de missile afin de prévenir des attaques potentielles de missiles ennemis. Contrairement au Raptor, le chasseur utilise également des tourelles capables de tirer des lasers pour aveugler les missiles entrants. C’est un atout précieux à la fois pour les combats air-air et pour la pénétration des défenses anti-aériennes ennemies. Il constitue un excellent complément à la cellule ultra-manoeuvrable haute performance du chasseur, qui est déjà extrêmement difficile à cibler. Les tourelles DIRCM sont montées dorsalement derrière le cockpit du chasseur et ventralement sous le cockpit. Alors que de tels systèmes étaient auparavant montés sur des avions militaires plus gros tels que les transports américains C-17, leur miniaturisation et leur déploiement sur une cellule aussi petite que celle d'un avion de chasse sont totalement sans précédent. Les forces armées russes avaient déjà déployé la DIRCM sur des hélicoptères plus grands, bien que ceux-ci soient loin d'être compacts par rapport à ceux du Su-57. De tels systèmes sont considérés comme particulièrement efficaces contre les missiles à guidage infrarouge tels que le missile air-air américain AIM-9 ou 9K32 Système de missile sol-air Strela-2. L’expérience de la Russie en matière de munitions sol-air à guidage par infrarouge, telles que les MANPADS (systèmes portatifs de défense antiaérienne), qui avaient déjà fait des victimes parmi ses avions, y compris entre les mains djihadistes en Syrie, incite fortement à équiper son principal avion de combat contre-mesures adéquates contre de telles attaques avec un système DIRCM.
Bien qu’elle soit utile contre les attaques au MANPAD, le Su-57 étant conçu principalement pour les combats air-air haut de gamme, la nécessité de la défense contre des attaques au sol aussi basses, très limitées en altitude, reste secondaire. Le fait que le Su-57 déploie des tourelles DIRCM à la fois en haut et en bas de sa cellule indique que son intention est d'intercepter les attaques aériennes et au sol, ce qui est tout à fait conforme à la philosophie qui semble orienter sa conception globale. . La conception du Su-57 repose largement sur le concept selon lequel une maniabilité élevée, des capacités furtives limitées et des contre-mesures modernes de la guerre électronique lui permettront d’éviter les attaques de missiles à longue portée et de prendre part à des combats à portée visuelle ou quasi visuelle. La capacité à aveugler les missiles guidés infrarouges ennemis est donc particulièrement utile, en tant que tels, les missiles sont utilisés presque exclusivement pour des missions air-air à courte portée, où l’applicabilité des missiles à guidage radar reste limitée. Parmi les exemples de missiles air-air à courte portée utilisant de tels systèmes de guidage, qui restent donc vulnérables à la neutralisation par la DIRCM, on peut citer les modèles américain AIM-9X, britannique AIM-132, israélien Python-5 et soviétique R-73, le dernier est déployé par plusieurs des adversaires potentiels de la Russie en Europe orientale, tels que la Pologne, la Slovaquie et l'Ukraine. La possibilité de neutraliser les missiles air-air guidés par infrarouge donnerait au Su-57 un avantage écrasant lors de combats air-air à courte portée - une capacité qu'aucun chasseur rival ne doit encore acquérir pour le stade de prototype. Tous ces éléments sont donc vulnérables à la neutralisation de la part de la DIRCM, notamment les Américains AIM-9X, Britanniques AIM-132, Python-5 israélien et R-73 soviétique - le dernier déployé par plusieurs adversaires potentiels de la Russie en Europe de l'Est, tels que Pologne, Slovaquie et Ukraine. La possibilité de neutraliser les missiles air-air guidés par infrarouge donnerait au Su-57 un avantage écrasant lors de combats air-air à courte portée - une capacité qu'aucun chasseur rival ne doit encore acquérir pour le stade de prototype. Tous ces éléments sont donc vulnérables à la neutralisation de la part de la DIRCM, notamment les Américains AIM-9X, Britanniques AIM-132, Python-5 israélien et R-73 soviétique - le dernier déployé par plusieurs adversaires potentiels de la Russie en Europe de l'Est, tels que Pologne, Slovaquie et Ukraine. La possibilité de neutraliser les missiles air-air guidés par infrarouge donnerait au Su-57 un avantage écrasant lors de combats air-air à courte portée - une capacité qu'aucun chasseur rival ne doit encore acquérir pour le stade de prototype.